Les émissions de CO2 :
Prenons deux voitures, une BMW Série 3 équipée d'un 2 litres diesel et une autre équipée de deux litres essence. Elles sont toutes les deux munies de la même finition « Lounge » et des mêmes options. Elles ont également la même puissance fiscale , à savoir 10 CV.
Lorsqu'on les compare durant un test d'émission de CO2 et de consommation de carburant, il ressort très clairement que la Serie 3 essence rejette plus de CO2 avec 136 grammes par kilomètres et une consommation d'essence de 5,9 litres d 'essence au 100 kilomètres. La Serie 3 diesel rejette 118 g/km et consomme moins avec 4,8 litres aux 100 kilomètres.
On peut donc clairement dire qu'il est avéré qu'une essence pollue plus qu'un diesel en matière d'émission de CO2. Mais comme vous l'aurez compris, la pollution ne s'arrête pas seulement au CO2 aujourd'hui. Il faut également comparer les particules fines émises entre les deux éternels rivaux.
Les émissions de particules fines :
Dans les émissions de particules fines, il existe deux principaux éléments à prendre en compte : les hydrocarbures imbrûlés (HC), issus d'une erreur de combustion interne et l'oxyde d'azote (NOx), composé d'oxyde nitrique et de dioxyde d'azote. Le NOx reste le plus toxique des deux et celui qui a le plus d'impact sur la santé.
Lorsque l'on fait les tests d'émissions pour une BMW 320i et une BMW 320d, on s'aperçoit vite de deux choses : le moteur diesel rejette deux fois moins d'hydrocarbures imbrulés que le moteur essence mais il rejette plus de 3 fois plus d'oxyde d'azote. Si l'on ajoute le total de particules fines (HC + NOx), on voit clairement que le diesel rejette 30% plus de particules fines que son homologue à essence.