Ce nouveau fléau sur le marché des véhicules d’occasion s’appelle le contrôle technique de complaisance. Si vous venez d’acheter un véhicule d’occasion avec zéro défaut au contrôle technique et que vous vous rendez compte qu’elle fait un bruit bizarre, ou qu’elle vient à tomber en panne, il y a des chances pour que votre voiture ait un contrôle technique falsifié.
Qu’est-ce qu’une fraude au contrôle technique ?
Cette fraude est un arrangement conclu entre le centre de contrôle technique et le propriétaire de la voiture. En effet, le centre omet volontairement de mentionner certains défauts sur le véhicule. Le document est alors considéré comme faux. Cette situation survient lorsque le propriétaire de la voiture veut vendre son véhicule, mais se rend compte que cette vente est impossible car son véhicule ne passe pas le contrôle technique auto. Il s’arrange alors pour que seul le minimum figure sur le procès-verbal, pour ainsi pouvoir conclure sa vente au détriment de la sécurité du nouvel acquéreur et de la fiabilité future de la voiture. La plupart du temps, ce genre d’arnaque se pratique entre des revendeurs professionnels et des centres de contrôle technique.
Si la vente a eu lieu et que l’acheteur peut prouver qu’il détient un faux rapport de contrôle technique obligatoire, il peut saisir le tribunal civil. Dans ce cas et si la procédure aboutit favorablement, il obtiendra dommages et intérêts, mais aussi l’annulation de la vente ou toute autre mesure demandée.
Le centre agréé de contrôle technique engage sa responsabilité sur le plan contractuel à l’égard du propriétaire du véhicule. Comme indiqué, en cas d’abus lors de la remise du procès-verbal, le centre pourrait être jugé pour mise en danger de la vie d’autrui ou encore complicité de tromperie envers l’acheteur.
Quels sont les procédures à suivre en cas de fraude de contrôle technique ?
Il est préférable que vous contactiez le vendeur, pour trouver un arrangement à l’amiable. Si cette méthode n’est pas concluante, il est possible de contacter le service des consommateurs, ou plus loin, de contacter la répression des fraudes. Il s’agit d’une procédure pour vice caché si la voiture avait des vices au moment de la vente (et seulement si la panne est importante et empêche le fonctionnement normal de la voiture). Alors, c’est à l’acheteur de montrer que ce défaut est un vice caché en le justifiant. Dans ce cas, l’acheteur rend l’auto à son précédent propriétaire et se fait intégralement rembourser. Il est à noter que le vendeur ne peut demander une indemnisation à l’acheteur correspondant à l’utilisation qu’il en a faite.
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