Vous avez beau être vigilant, vous pouvez être surpris par un trou béant dans la chaussée et vous retrouvez avec un pneu , une jante, une roue, voire des suspensions mis à mal. Problème, à moins d'avoir une couverture « tous risques » qui n'exclut pas les pneumatiques et que la franchise dommages à régler (souvent autour de 200 à 600€) ne soit pas supérieure au montant des réparations, vous en serez souvent de votre poche.
Dans certaines conditions toutefois, vous pouvez tenter de vous retourner contre le gestionnaire de la voie (Mairie, Conseil général, DIR…), pour la prise en charge des dommages. Si un tel recours est loin d'être gagné d'avance, certains conducteurs arrivent à un arrangement amiable. Dans tous les cas, cela peut valoir le coup d'essayer.
L'évènement était imprévisible et insurmontable
Lorsque le nid-de-poule est profond, une faute pour absence d'entretien de la chaussée peut être reprochée aux services de la voierie. Mais vous devez apporter la preuve que le mauvais état de l'asphalte a constitué pour vous un événement imprévisible et insurmontable.
Le danger n'était pas signalé
Pour cela, vous devez prouver qu'il y a eu de la part des autorités, un manquement à prévenir du danger, ou à réparer.
Des témoignages notamment de riverains ou d'automobilistes, ou encore un constat d'huissier (150 à 200 €) s'imposent pour mettre en cause les services de voierie, ville ou département.
Pensez à prendre des photos de la route, mais aussi de l'accolement (absence de signalisation) pour illustrer votre réclamation. Agissez vite et avant la réparation de l'ornière.