« Patience est mère de vertu » dit le maxime...
C'est quand nous sommes mis à l'épreuve que nous voyons qui sont les plus raisonnables d'entre-nous. Et au vu des aléas systématiques du métier de conseiller/vendeur automobile, autant dire que la patience est une vertu qu'il faut soit avoir, soit acquérir rapidement si l'on veut devenir efficace dans ce métier.
D'ailleurs, souvent, sont confondues deux notions : vendre une voiture, c'est du conseil ou de la vente ?
Quand j'ai appris le métier de commercial il y a plus de 20 ans (déjà ?), on m'apprenait à faire des déballes, à « closer » comme on dit aujourd'hui.
Que l'on présente un stylo à bille, un cendrier ou une auto, un serial vendeur peut vous vendre n'importe quoi.
Créer le besoin, pour paraphraser une scène du Loup de Wall street (la base !), c'est aussi ce que l'on m'a appris sur mon premier entretien d'embauche.
Mon interlocuteur m'avance un cendrier sur le bureau et me dit : « vendez-le-moi. »
J'avais à peine 20 ans et une faim de loup, je ne m'étais pas du tout préparé à passer un entretien, j'étais beaucoup trop sûr de moi pour en avoir besoin.
Alors instinctivement, je lui ai demandé s'il fumait. S'en est suivi 45 minutes à parler de la saison de football de l'Olympique Lyonnais (j'étais tombé sur un fan que j'étais aussi) et j'ai été embauché là dessus.
Un autre temps...
Aujourd'hui, on va scruter la moindre de vos névroses, vous passerez 3 ou 4 entretiens, on va éplucher votre CV et vos références pendant des lustres et la plupart des recruteurs qui chassent des vendeurs n'ont probablement jamais rien vendu eux même. Un comble pourrait-on croire !