Malgré toute la bonne foi de votre acheteur, il est possible que ce dernier commette un délit et que vous en receviez l’amende s’il n’a pas encore reçu de nouvelle carte grise à son nom et qu’il roule donc encore avec votre carte grise barrée avec la mention « vendue le … ».
Il est toujours possible de contester un avis de contravention dans un délai de 45 jours après l’envoi de l’amende. Pour cela, il faut se rendre sur le site de l’ANTAI (Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions). La démarche peut être effectuée en ligne directement sur leur site (en se rendant dans l’onglet « Désigner ou contester en ligne ») ou alors par voie postale à l’adresse de l’OMP (Officier du Ministère Public). Vous devrez alors renseigner plusieurs informations et présenter des documents:
- Le numéro d’avis de contravention (à 10 chiffres) correspondant à la contravention reçue
- La date de l’avis de contravention
- Le numéro d’immatriculation du véhicule
- Les informations personnelles du nouveau propriétaire (nom, prénom, adresse, numéro de permis, si possible une photocopie du permis de conduire)
- Une copie du certificat de cession, preuve du changement de propriétaire du véhicule (d’où l’intérêt de le garder précieusement)
Si vous effectuez la démarche par voie postale, il est demandé de joindre la contravention originale et d’envoyer le dossier par lettre recommandée avec accusé de réception. Ainsi, une fois la contestation effectuée vous n’avez pas à régler l’amende ni à consigner son montant.
Cette démarche, certes pénible, ne devrait pas arriver un grand nombre de fois. En effet, l’acheteur peut rouler avec l’ancienne carte grise à votre nom pendant un mois. Après ce délai, il est dans l’illégalité. Ainsi, si vous continuez à recevoir des amendes passé ce délai, vous pouvez le signaler à la gendarmerie. Le nouveau propriétaire s’expose ainsi à une amende de 4e classe (maximum 750 euros) et une obligation de présenter sa carte grise au commissariat.
Malheureusement, on entend beaucoup d’histoires d’acheteurs malhonnêtes qui ont arnaqué leurs vendeurs (adresse erronée, mauvaise identité, pas de permis de conduire…). Ces informations sont primordiales pour pouvoir contester les amendes mais aussi pour enregistrer une cession du véhicule en ordre. Ainsi, quand elles sont fausses les risques encourus sont plus importants et les solutions moins évidentes. Pour s’assurer de la validité des informations il est important de demander le plus de justificatifs possibles: justificatif de domicile, carte d’identité, copie du permis de conduire… La prudence est la seule solution pour éviter toutes les arnaques possibles lors de la vente d’une voiture d’occasion.
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