Nissan-Mitsubishi, alliés de Renault, sont-ils d'accord avec cette évolution ?
Renault et Nissan-Mitsubishi sont dans une très mauvaise passe après le scandale avec Carlos Ghosn. En effet, l'ancien PDG de Renault-Nissan-Mitsubishi Motors est actuellement en garde à vue au Japon après quelques jours de détention et une libération sous caution à cause de plusieurs affaires frauduleuses qui ont donc affaibli le lien entre ces deux marques.
En effet, l'ancien PDG faisait passer de nombreuses dépenses personnelles comme des dépenses de la société Renault-Nissan dont le siège (RNBV) est au Pays-Bas. Il aurait également reçu des sommes d'argent importantes d'une filiale de l'alliance. Le constructeur japonais , Nissan, a ainsi découvert plus de 13 millions d'euros de dépenses en réalité personnelle de Carlos Ghosn. Inculpé pour détournements de fonds, minoration de revenus et abus de confiance aggravé, Carlos Ghosn a résigné de ses fonctions depuis la prison japonaise.
Cependant, malgré l'affaiblissement des relations entre les deux marques, le PDG de Nissan (Hiroto Saikawa), se dit « ouvert aux conversations constructives ».
Pourquoi le gouvernement français devrait-il mettre fin à cette possible alliance ?
Le gouvernement français, qui détient des parts dans Renault, risque de ne pas accepter la passation de pouvoir car elle ne veut pas perdre les sites et postes de Renault dans le pays. De plus, Le gouvernement souhaite avoir des parts à un niveau de 7,5 % dans l'alliance si elle se réalise mais Rome souhaite également faire de même alors qu'il n'avait aucune part dans FCA avant.