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En proie à des difficultés pour pérenniser son implantation en Europe, le groupe FCA (Fiat Chrysler Automobiles) cherchait depuis quelques temps un autre groupe avec lequel s'allier pour améliorer sa croissance. Très récemment, il a été suggéré que Renault pourrait bien s'entendre avec FCA, et cela pour de nombreuses raisons. Découvrez les dernières actualités sur les fusions possibles des groupes de l'industrie automobile !


Pourquoi Renault et Fiat-Chrysler veulent se rapprocher ?

Tout d'abord, les voitures électriques de chez Renault pourraient beaucoup aider FCA à se développer sur ce secteur étant donné qu'ils sont très en retard dans ce domaine, malgré quelques tentatives de voitures électriques , qui se sont souvent vendues par des échecs, comme la Cadillac ELR. Ensuite, FCA travaille avec Google pour les voitures autonomes , ce qui pourrait aider le constructeur français à développer une voiture autonome coute aujourd'hui extrêmement cher.

Les marques premium de FCA, telles que Jeep, pourraient aider Renault à améliorer son image ainsi que sa croissance.

En échange, Renault aide FCA à se développer en Europe, ou son patinent depuis des années et Renault deviendra ainsi un concurrent de taille pour le groupe PSA en France. De plus, Chrysler aura la possibilité d' importer ses voitures en Europe et non de partir d'une feuille blanche.

Qui s’oppose à cette alliance ?

Nissan-Mitsubishi, alliés de Renault, sont-ils d'accord avec cette évolution ?

Renault et Nissan-Mitsubishi sont dans une très mauvaise passe après le scandale avec Carlos Ghosn. En effet, l'ancien PDG de Renault-Nissan-Mitsubishi Motors est actuellement en garde à vue au Japon après quelques jours de détention et une libération sous caution à cause de plusieurs affaires frauduleuses qui ont donc affaibli le lien entre ces deux marques.

En effet, l'ancien PDG faisait passer de nombreuses dépenses personnelles comme des dépenses de la société Renault-Nissan dont le siège (RNBV) est au Pays-Bas. Il aurait également reçu des sommes d'argent importantes d'une filiale de l'alliance. Le constructeur japonais , Nissan, a ainsi découvert plus de 13 millions d'euros de dépenses en réalité personnelle de Carlos Ghosn. Inculpé pour détournements de fonds, minoration de revenus et abus de confiance aggravé, Carlos Ghosn a résigné de ses fonctions depuis la prison japonaise.

Cependant, malgré l'affaiblissement des relations entre les deux marques, le PDG de Nissan (Hiroto Saikawa), se dit « ouvert aux conversations constructives ».

Pourquoi le gouvernement français devrait-il mettre fin à cette possible alliance ?

Le gouvernement français, qui détient des parts dans Renault, risque de ne pas accepter la passation de pouvoir car elle ne veut pas perdre les sites et postes de Renault dans le pays. De plus, Le gouvernement souhaite avoir des parts à un niveau de 7,5 % dans l'alliance si elle se réalise mais Rome souhaite également faire de même alors qu'il n'avait aucune part dans FCA avant.