Avant le début des années 2000, la réparation des voitures était contrôlée par les constructeurs automobiles uniquement. Ils étaient les seuls à pouvoir vendre des pièces détachées visibles dites « d’origine » qui puissent remplacer celles cassées ou endommagées.
En 2002, la Commission européenne a réformé cette conception. Elle a jugé qu’il n’était pas nécessaire d’avoir uniquement des pièces d’origine, qu’il était possible de remplacer par des pièces de « troisième ligne » conçus par des fabricants agréés. Ces pièces sont bien évidemment de moins bonne qualité puisqu’elles ne sont pas fabriquées avec les mêmes matériaux. Néanmoins, elles correspondent aux exigences des modèles des constructeurs automobiles et peuvent remplacer des pièces d’origine sans problème.
L’avantage de ces pièces fabriquées par des sous-traitants, c’est bien évidement leur prix beaucoup moins élevé que les pièces détachées d’origine, de 40% en moyenne.
Un problème plutôt esthétique se pose par ailleurs : la couleur et le matériau utilisés sont légèrement différents et marquent un contraste avec le reste du véhicule.
Ces pièces détachées restent encore difficiles à trouver et se font rares… La libéralisation du marché promet d’augmenter le nombre de ces pièces détachées.