Un vice caché est une faute grave, un défaut inapparent, puni par la Loi. Ce défaut doit être suffisamment important pour rendre l'objet en question inutilisable. Il ne faut cependant pas confondre un vice caché et un défaut caché, les deux termes étant souvent utilisés à tort.
« Le terme de vice caché est défini par les articles 1641 à 1644 du Code civil et ne pourrait s'appliquer dans une situation qui ne se rapporte pas expressément à ces textes ».
Pour être reconnu comme tel, un vice caché doit être :
- Antérieur à la vente
- Suffisamment grave (objet inutilisable)
- Lors de la vente non apparent
- Non dû à l'utilisation normale (usure)
Le vendeur n'a pas obligatoirement connaissance d'un vice caché.
Généralement, il est compliqué de prouver que la panne correspond à la définition donnée par la jurisprudence. L'acheteur peut tout de même le faire en justifiant tous les éléments de la définition et, de préférence en apportant une preuve du vice. Pour cela, il peut faire une expertise de sa voiture par un expert automobile agréé. Ce dernier fera un rapport d'expertise complet qui constitue une preuve infaillible pour valider un vice caché. Cela représente tout de même une dépense importante : comptez près de 400€, et jusqu'à 3000€ pour une expertise judiciaire.