Le diesel a été la star des ventes en France et dans certains pays d’Europe pendant de nombreuses années. Poussé par les gouvernements européens, et profitant pendant longtemps de tarifs à la pompe plus faibles, le gazole avait conquis l’hexagone. Les constructeurs ont mis les bouchées doubles pour proposer des voitures toujours plus sobres et performantes. De ce fait, l’essence a fini par être boudée des français, les moteurs des voitures n’ont été optimisés que tardivement, tandis que cette motorisation a été progressivement reléguée aux voitures à tempérament sportif et aux citadines.
En 2012, on arrive même au chiffre record de plus de 73% des ventes de voitures neuves en France réalisées sur des voitures diesel, les ventes de voitures aux entreprises aidant. Mais ces dernières années pourtant, la tendance s’est inversée. Les crises qu’a traversé le diesel ont été lourdes de conséquences sur la confiance et l’intérêt que lui portaient les automobilistes et le gouvernement. Le dieselgate et les affaires d’émissions polluantes trafiquées l’ont affaibli, les études à répétition alertant sur son coté polluant et nocif pour l’homme (à cause des particules fines), a continuer de le pointer du doigt.
À la suite de ces événements successifs, le gouvernement français a effectué un rétropédalage spectaculaire sur sa politique favorisant le diesel, en augmentant les taxes sur le gazole. Cela a fait remonter les prix du gazole au niveau de l’essence, rendant la possession de ce type de véhicule moins intéressant, hormis pour les gros rouleurs. Car une voiture diesel n’est vraiment rentable que si l’on réalise des gros trajets et que l’on roule beaucoup. C’est pour ces raisons que les voitures diesel se vendent de moins en moins. La chute est continue et assez spectaculaire : après un équilibre quasi-parfait en faveur de l’essence en 2017 (47,6% des ventes contre 47,3%), l’écart continue de se creuser et les ventes de diesel sont pour la première fois passées sous les 40% au premier semestre 2018 (source l’Argus).
Le marché de l’occasion quant à lui se porte très bien, représentant les 2/3 des transactions automobiles annuelles, loin devant les voitures neuves. Il fonctionne en décalage du marché du neuf puisque s’échangent des voitures qui ont en moyenne 8 ans. Ainsi, le marché est extrêmement fourni en voitures diesel, vestige des années précédentes, plus fastes pour les voitures fonctionnant au gazole. On a ainsi un marché de la seconde main bourré de voitures dont les gens se désintéressent, car même sur le marché de l’occasion, les acheteurs sont de plus en plus à vouloir des voitures essence : à peine sur le marché, elles trouvent déjà preneur ! On est loin de la pénurie, mais les effets sont largement visibles. Chez CapCar, le stock de voitures essence est constamment plus faible et les ventes de voitures essence sont facilitées (si vous en possédez une que vous souhaitez vendre, réalisez une estimation de sa valeur gratuitement !)
Si vous souhaitez acquérir une voiture diesel, vous aurez du choix et les vendeurs sont nombreux. Vous aurez toutes les cartes en main pour faire de bonnes affaires.