Un contrat d'assurance auto ne peut être résilié après un sinistre que si cette possibilité est mentionnée dans le chapitre « résiliation » des conditions générales. L'assureur doit informer son client par courrier recommandé au moins deux mois avant la date d'échéance : de quoi laisser le temps nécessaire à l'assuré pour trouver une nouvelle police d'assurance. Par ailleurs, l'assureur doit rembourser la cotisation au prorata de la période courante de la prise d'effet de la résiliation à l'échéance initialement prévue.
Si l'argument principal des assureurs pour rompre le contrat de leurs clients est la multiplication des accidents responsables, il existe d'autres motifs de résiliation valables :
Résiliation pour comportement frauduleux
Lorsque l'assuré a souscrit une assurance auto, il est tenu de répondre exactement aux questions posées par l'assureur, afin que celui-ci puisse juger du niveau de risque encouragé. Par la suite, l'assuré devra déclarer, en cours de contrat, les circonstances nouvelles qui ont pour conséquence, soit d'aggraver les risques, soit d'en créer de nouveaux, rendant de ce fait inexactes ou caduques les informations incomplètes à l 'assureur.
Résiliation pour non-paiement des cotisations
En cas de non-paiement dans les 10 jours qui suivent l'échéance, l'adresse de l'assureur à l'assuré, par lettre recommandée, une mise en demeure de règlement sous 30 jours. A expiration de ce délai, le contrat d'assurance fait, tout d'abord, l'objet d'une suspension de garanties, puis, l'assureur résilie le contrat 10 jours plus tard.