Acheter une voiture d’occasion n’est pas une opération sans risques. En effet, la voiture étant déjà passé par un ou plusieurs propriétaires, il est possible qu’elle ait été endommagée, sévèrement ou non. Cela peut mettre en danger la sécurité de l’acheteur et des autres usagers de la route.
Dans un marché du véhicule d’occasion avec 5,7 millions de véhicules en 2017, les cas de fraude ne sont pas si rares que cela.En effet, une étude de la direction de la concurrence (DGCCRF) menée en 2015 démontre que « la moitié des voitures d'occasion sont vendues avec des fraudes, mineures ou graves. »
En plus de l’aspect sécuritaire, les vendeurs hésitent de moins en moins à mentir sur les historiques des véhicules afin de maximiser leur profit lors de la revente. En effet, certains points ne peuvent pas être vérifiés sans informations complémentaires. C’est là le rôle de HistoVec.
En 2015, la section de recherche de Paris avait démantelé une escroquerie aux expertises sur près de 5 000 véhicules d’occasion potentiellement dangereux ayant été remis en circulation à l’insu de nouveaux propriétaires. En 2016, une autre enquête avait été ouverte suite à l’annonce d’un expert qui aurait confirmé en deux ans le retour sur le marché de 1 024 véhicules.