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Le contrôle technique permet d’évaluer l’état d’une voiture et de définir les éventuels entretiens indispensables pour assurer la sécurité des conducteurs et des passagers. Le contrôle technique complémentaire est une vérification axée sur le contrôle antipollution. CapCar vous explique comment fonctionne ce contrôle et ce qu’il implique. 


En quoi consiste le contrôle technique complémentaire ?

La visite technique complémentaire concerne uniquement les véhicules utilitaires légers, c’est-à-dire dont le poids total autorisé en charges (PTAC) n’excède pas 3,5 tonnes. Cette visite est couramment appelée « contrôle pollution » et ne concerne que les véhicules de plus de 4 ans.
La visite porte sur :

  • L’identification du véhicule
  • Le contrôle des émissions polluantes
  • Les témoins lumineux d’information correspondants

Les autres fonctions (freinage, liaisons au sol, etc) ne sont pas contrôlées.
Elle vise essentiellement à vérifier les indicateurs de pollution du véhicule :

  • La suppression du bruit
  • Les éléments d’information
  • Le contrôle de l’OBD
  • Les émissions d’échappement
  • Les réservoirs et conduits de carburant
  • Les tuyaux d’échappement

Il faut savoir que cette visite est obligatoire et elle intervient entre le 11ème et le 12ème mois après le dernier contrôle technique. Elle doit donc être faite entre deux contrôles techniques. La date limite du contrôle complémentaire pollution apparaît sur le procès-verbal du contrôle technique périodique et sur la vignette.

Attention :Un procès-verbal de contrôle complémentaire n’est pas suffisant en cas de revente de véhicule. Il faut un procès-verbal de contrôle technique périodique.


Existe-t-il une contre visite au contrôle technique complémentaire ?

Suite à cette visite complémentaire pollution, 2 résultats sont possibles :

  • Le véhicule ne pollue pas : il sera alors inscrit sur le certificat d’immatriculation la date du prochain contrôle technique
  • Le véhicule pollue : il sera alors inscrit sur le certificat d’immatriculation la date de la contre-visite complémentaire.

A la fin du contrôle complémentaire de votre véhicule, si le contrôleur vous remet un résultat favorable,  vous êtes dispensés d’une éventuelle contre-visite complémentaire. En revanche, si le résultat est défavorable, vous devez automatiquement passer la contre-visite complémentaire dans un délai de 2 mois. Passé ce délai, vous serez dans l’obligation d’effectuer un nouveau contrôle complémentaire.

Si les forces de police ou de gendarmerie vous interpellent, vous risquez une amende forfaitaire de 135 € en cas d’absence du contrôle complémentaire valide. En cas de non-paiement, cette amende peut être majorée à 750 €. Dans d’autres circonstances, votre voiture peut être immobilisé, et dans des cas extrême, mise en fourrière. Le prix d’une contre-visite complémentaire est à l’appréciation exclusive des centres de contrôle.

Comment anticiper le contrôle technique complémentaire ?

Un entretien régulier de son véhicule est recommandé. Celui-ci vous permet de garantir la sécurité des passagers mais aussi des autres automobilistes sur la route. De plus, un entretien régulier vous assurera un véhicule en parfait état de marche. Voici quelques étapes à suivre lors de l’entretien :

  • Utiliser une huile de bonne qualité lors de vos vidanges
  • Changer fréquemment votre filtre à air
  • Réaliser régulièrement des vidanges

Porter attention au fonctionnement de la voiture et aux effectuer des contrôles réguliers par vous même vous permettra de détecter plus rapidement un dysfonctionnement et vous évitera d’endommager le véhicule. De plus, mettre à jour régulièrement le carnet d’entretien de la voiture en ajoutant les factures et les dates de révisions vous permettra de vendre plus facilement.