Le premier point auquel il faut faire attention concerne l’historique de la voiture, c’est-à-dire le suivi qui a été fait sur la voiture et les révisions qui ont été effectuées. Pour cela, fiez-vous aux factures et aux tampons du carnet d’entretien. Si le propriétaire n’a ni l’un ni l’autre, ce n’est pas très bon signe. Vérifiez aussi la provenance de l’auto, si c’est une auto française ou d’importation (une voiture d’Allemagne ou d’Espagne par exemple).
Un contrôle technique à jour pour la vente est une bonne preuve que le vendeur est prêt à vendre, mais il ne peut se substituer aux factures d’entretien, ce n’est qu’un rapport stipulant que l’auto remplit les conditions nécessaires à sa circulation sur route !
De plus, chaque marque a ses spécificités, pensez donc à vérifier en amont celles du véhicule que vous convoitez. Par exemple, chez Audi, un entretien Long Life est suggéré tous les 30 000 km ou bien tous les 2 ans si les 30 000 km ne sont pas atteints.
Le constat est le même dans les différentes marques du groupe Volkswagen (VW, Skoda, Seat…). Vérifiez les intervalles d’entretien si vous souhaitez acheter un véhicule d’une autre marque (Citroën, Peugeot, BMW, Mini, Opel, Nissan…). Il y a aussi une différence de périodicité entre une voiture essence et une voiture diesel.
Vous pouvez aussi effectuer un entretien intermédiaire (vidange et contrôles) pour vérifier que tout est à jour et qu’il n’y a pas de pièces à changer. Si le vendeur a effectué ses entretiens lui-même vous n’avez aucune garantie sur l’opération effectuée et les pièces utilisées peuvent être d’une qualité inférieure à celles d’un concessionnaire ou un garagiste.
Des factures de pièces pourront rassurer mais ne vous indiqueront pas les compétences de la personne qui a fait les entretiens. Voyez si le vendeur a préparé sa vente : s’il a déjà préparé un certificat de cession ou un certificat de non gage c’est qu’il veut vraiment vendre et ce sont de bons points.